Take it easy, baby. You're in the Big Apple. Have fun and learn.
Difficile d'imaginer que cette sentence, prononcée par Quincy Jones, s'adresse à la chanteuse Nana Mouskouri. Nous sommes à New-York, en 1962. Quincy Jones est le directeur artistique des disques Mercury, sur le continent américain. Celui qui débuta comme trompettiste de Dizzy Gillespie, en 1956, n'a que 28 ans.
Quincy Jones revient de France. A Paris, il exerçait comme arrangeur pour le compte d'un jeune loup de la production, un dénommé Eddie Barclay. Aznavour, Salvador ou Les Double Six, lui doivent quelques pièces maîtresses de leurs discographies respectives. Lorsqu'il rentre à New York, il ignore qu'il va devenir le plus grand producteur de sa génération. Vingt ans avant l'album Thriller de Michaël Jackson, l'un des disques les plus vendus dans le monde, Quincy Jones se fait la main avec une petite pousse germée en Grèce. Elle lui est confiée par le patron de Mercury France, Louis Hazan. Ce dernier a découvert cette perle rare dans une boîte de nuit, à Athènes. Elève du conservatoire, Nana Mouskouri est fan de jazz. Le soir, après les cours, elle se faufile à travers les ruelles de la Plaka, rejoindre une taverne pour y interpréter les succès de Nat King Cole, Ella Fitzgerald ou Frank Sinatra. Avertis par la rapide renommée qu'acquiert l'adolescente, ses profeseurs l'excluent du conservatoire. Un mal pour un bien. Lorsque Hazan s'enthousiasme pour cette chanteuse à la voix d'or, il pense immédiatement à Quincy Jones pour enregistrer un premier album, qui restera confidentiel.
C'est avec des titres empruntés à différents folklores européens, les poèmes de Hadjidakis, les chansons de Dylan et des adaptations du répertoire classique que Nana Mouskouri s'inscrira au très fermé TOP 7 des artistes ayant vendu plus de 500 millions de disques dans le monde, juste derrière Les Beatles, Elvis Presley, Les Rolling Stones, Michaël Jackson et deux de ses idoles, Bing Crosby et Frank Sinatra. Unique artiste féminine, à ce jour, à détenir tel palmarès.
Réédité en 1999, l'album Nana Mouskouri in New York connaît depuis une seconde vie, en passe de devenir un album culte. Black Coffee ne figure pas sur l'enregistrement original. Ce n'est qu'en 2003 que ce standard apparaitra sur le live Nana Swings.Heureusement, une émission de télévision a capté ce moment de grâce entre le Roi des producers et la Reine du microsillon.
Difficile d'imaginer que cette sentence, prononcée par Quincy Jones, s'adresse à la chanteuse Nana Mouskouri. Nous sommes à New-York, en 1962. Quincy Jones est le directeur artistique des disques Mercury, sur le continent américain. Celui qui débuta comme trompettiste de Dizzy Gillespie, en 1956, n'a que 28 ans.
Quincy Jones revient de France. A Paris, il exerçait comme arrangeur pour le compte d'un jeune loup de la production, un dénommé Eddie Barclay. Aznavour, Salvador ou Les Double Six, lui doivent quelques pièces maîtresses de leurs discographies respectives. Lorsqu'il rentre à New York, il ignore qu'il va devenir le plus grand producteur de sa génération. Vingt ans avant l'album Thriller de Michaël Jackson, l'un des disques les plus vendus dans le monde, Quincy Jones se fait la main avec une petite pousse germée en Grèce. Elle lui est confiée par le patron de Mercury France, Louis Hazan. Ce dernier a découvert cette perle rare dans une boîte de nuit, à Athènes. Elève du conservatoire, Nana Mouskouri est fan de jazz. Le soir, après les cours, elle se faufile à travers les ruelles de la Plaka, rejoindre une taverne pour y interpréter les succès de Nat King Cole, Ella Fitzgerald ou Frank Sinatra. Avertis par la rapide renommée qu'acquiert l'adolescente, ses profeseurs l'excluent du conservatoire. Un mal pour un bien. Lorsque Hazan s'enthousiasme pour cette chanteuse à la voix d'or, il pense immédiatement à Quincy Jones pour enregistrer un premier album, qui restera confidentiel.
C'est avec des titres empruntés à différents folklores européens, les poèmes de Hadjidakis, les chansons de Dylan et des adaptations du répertoire classique que Nana Mouskouri s'inscrira au très fermé TOP 7 des artistes ayant vendu plus de 500 millions de disques dans le monde, juste derrière Les Beatles, Elvis Presley, Les Rolling Stones, Michaël Jackson et deux de ses idoles, Bing Crosby et Frank Sinatra. Unique artiste féminine, à ce jour, à détenir tel palmarès.
Réédité en 1999, l'album Nana Mouskouri in New York connaît depuis une seconde vie, en passe de devenir un album culte. Black Coffee ne figure pas sur l'enregistrement original. Ce n'est qu'en 2003 que ce standard apparaitra sur le live Nana Swings.Heureusement, une émission de télévision a capté ce moment de grâce entre le Roi des producers et la Reine du microsillon.
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